Miroir, mon beau miroir….

Ça y est, Halloween est passé, il est donc officiellement autorisé de parler de Noël. Et ce n’est bien sûr pas pour me déplaire!

Un des cadeaux les plus courants en matière de décoration est le miroir, notamment celui qu’on appelle la Psyché. Chaque année, des milliers d’exemplaires s’en vendent à l’approche de la période des fêtes. Les raisons sont simples, la Psyché que l’on connaît aujourd’hui est une pièce d’ameublement qu’on peut intégrer aisément dans une décoration, elle se fond parfaitement dans la plupart des ambiances, ce qui rend difficile la faute de goût en l’offrant. Et, c’est important, c’est un miroir particulièrement pratique.


En effet, le principe du miroir Psyché est de pouvoir le faire pivoter, s’adaptant à l’angle de vue désiré, de pouvoir le déplacer puisqu’il est sur pieds, donc facilement déménageable au gré des envies et besoins. Aujourd’hui, il se cache même derrière le miroir une petite armoire, permettant de ranger bijoux et petits accessoires, certains même sont équipé à l’arrière de patères permettant d’accrocher vêtements de nuit, chapeaux ou foulards. Sont côté 10 en 1 en fait un excellent allié des premiers studios et des pièces étroites.

Si aujourd’hui le miroir Psyché est devenu un incontournable des petits espaces, saviez-vous que son histoire remonte à… Napoléon ? Les premières psychés datent d’environ le début du 19ème siècle, période où les grands miroirs étaient devenus abordables financièrement. Les miroirs Psyché tiennent leur nom de la déesse grecque du même nom, princesse d’une beauté parfaite qui attise toutes les jalousies. Cette idée du miroir sur pieds est une révolution à l’époque, puisqu’avant ceux-ci les miroirs étaient soit au mur – impossible de les déplacer facilement donc – soit petits et « à main », destinés à la toilette. Quelques années après, on a retrouvé ce principe du miroir sur pivot adapté sur des bureaux, créant ainsi les coiffeuses. Leur popularité n’a cessé d’accroître depuis l’époque Empire, s’adaptant à chaque époque qu’elle traverse.

Si à l’époque, la Psyché est ornée de dorures et de marbre, tantôt rectangulaire tantôt ovale, on le retrouve aujourd’hui dans le commerce de toute forme et de tout style, à des prix tout à fait abordables (à partir de 50€).

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